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L’équité entre hommes et femmes dans le tennis ? Une douce utopie…

  • Bruno Rassenfosse
  • 7 févr. 2015
  • 3 min de lecture

MISE EN GARDE: attention, malgré son titre de prime abord anodin, certains passages de cet article peuvent heurter la sensibilité des gentilles lectrices ayant atterri (par erreur?) sur ce blog. En effet, l’abondance de mauvaise foi - totalement assumée - conjuguée au soupçon de misogynie - totalement incontrôlée – dont l’auteur s’apprête à faire part ici ne manquera pas de susciter l’une ou l’autre nausée et un profond sentiment de rejet chez les plus féministes d’entre elles. Par ailleurs, l’auteur tient à présenter ses plus plates excuses à ses virils lecteurs pour les résultats proprement scandaleux de cette lamentable enquête, qu’il aurait peut-être mieux fait de taire à jamais…

Allez, pour les téméraires qui sont toujours là, on peut commencer. Et on le fait avec un chiffre: 77. Non, ce n’est pas le nombre de décibels produits par un cri de Maria Sharapova. Ce n’est pas non plus la vitesse en km/h de la première balle de service de Simona Halep. C’est en revanche, en pourcents, l’écart qui sépare le salaire horaire des joueuses de tennis et celui de leurs pauvres homologues masculins dans les tournois majeurs. Quelques explications : je me suis tout d’abord amusé (c’est un grand mot) à calculer le temps total passé sur les courts par les vainqueurs hommes et femmes des quatre derniers Grand Chelems. J’ai ensuite divisé leurs gains par la durée de leurs sept rencontres pour établir les montants perçus par heure jouée. Et voici les résultats: un homme titré gagne en moyenne 134.084€ par heure pendant qu’une femme empoche sur le même temps la bagatelle de 237.607€. La palme revient sans conteste à Serena Williams qui, lors du dernier US Open, a touché 2.625.000€ pour 469 petites minutes de jeu, soit 335.820€ par heure (!). En comparaison, lors du même tournoi, Marin Cilic a touché des gains identiques, mais pour 1003 minutes de lutte, soit un salaire horaire diminué de plus de la moitié par rapport à l’américaine. Vous avez dit déséquilibré?

Vous me connaissez, je ne pouvais décemment laisser une telle injustice gangréner mon sport. J’ai donc décidé d’écrire à Chris Kermode, Président exécutif de l’ATP pour lui faire part de ma totale incompréhension et de ma ferme intention d’éradiquer cette ineptie, le tout en livrant bien entendu des solutions concrètes à mettre en place. J’ai beaucoup réfléchi au nœud du problème et les adaptations les plus simples ne sont malheureusement pas les meilleures. J’ai notamment pensé, certainement comme vous en ce moment, à proposer des matches féminins au meilleur des cinq sets. Après tout, c’est bien le cas pour les hommes. Alternative très vite éliminée. Allez, quatre heures trente de Cibulkova-Makarova, ça vous tente, vous ? Diminuer les gains des joueuses ? Y’a pas mieux pour se mettre tous les syndicats de la WTA sur le dos et passer deux ans au tribunal du sport.

Mais après plusieurs nuits sans sommeil, la solution ultime m’est finalement apparue telle une évidence…Et si l’on demandait tout simplement aux joueuses quelques petits extras pour justifier leurs émoluments démesurés ? Bon sang mais c’est bien sûr! Il suffirait de dresser une liste de travaux d’intérêt général qu’elles pourraient effectuer au choix pendant leurs matches ou entre ceux-ci tout au long des tournois du Grand Chelem. Ainsi, pendant les changements de côté, plutôt que de rester prostrées sur leur chaise en attendant bêtement le « time » de l’arbitre, pourquoi ne pas en profiter pour monter dans les gradins afin de distribuer des boissons fraîches aux pauvres spectateurs? Ou improviser une séance de lap-dance sur le terrain pour divertir le public, jusqu’alors quelque peu ankylosé par le piètre spectacle proposé? J’ai remarqué que les joueurs ne bénéficiaient pas de ramasseurs de balle lors de leurs entraînements…en voici une bonne idée pour ces dames qui feraient ainsi gagner du temps à tout le monde, tout en écoutant gratuitement d’excellents conseils techniques et tactiques qui leur seraient également bénéfiques ! Combien de chewing-gums collés sur les pavés des allées entre les courts ? Combien de toilettes souillées par le mélange chaleur-hamburger ?

Bref, comme vous le voyez, les bonnes idées ne manquent pas et je compte bien aller les défendre devant les plus hautes autorités responsables de la planète tennis. Afin de donner un peu de poids à mes requêtes, j’ai d’ailleurs menacé dans ma lettre de révéler le pire secret* de l’histoire de ce sport si une réunion de crise en ma présence n’était pas organisée au plus vite au siège de l’ATP. Etrangement, ma lettre est pourtant, à ce jour, restée sans réponse…

*Martina Navratilova s’appelle en réalité Martin Navratilov et n’est autre que le fils caché du pape Jean-Paul II ! Mais chuuuuuuut!

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